Présentation de la commune
Présentation
Vous trouverez ci-dessous la présentation du Préfet Monsieur J.-P. Deriaz aux Autorités communales.
Présentation du 13 février 2012
Vous trouverez ci-dessous, la présentation du Bureau du Conseil communal pour les élections communales 2016
Présentation du 30 novembre 2015
Vous trouverez ci-dessous, la présentation pour la création d'une zone réservée communale.
Séance d'information publique du 9 juillet 2019
Vous trouverez ci-dessous, la présentation pour les élections communales
complémentaires 2023
Historique
Arzier - Le Muids
Voici un résumé succinct de l'histoire de cette belle et grande commune
du Jura tiré pour une importante partie du "Dictionnaire historique
vaudois" :
Arzier, Cercle de Begnins, District de Nyon, est à l'altitude de 880m.
Son territoire, très considérable, s'étend jusqu'au Bois d'Amont et à proximité
du bac des Rousses.
Le village s'appelait Argie en 1306, puis l'on trouve plus tard Argier
et Arsie, Arsier au 14ème siècle. Nom probablement dérivé par le suffixe
"acus" de quelque nom de personne, peut-être Aredius ou Aregius,
qui est fréquent à l'époque mérovingienne.
Une trouvaille faite en 1827 dans un ancien cimetière existant au "Pré
de la Cure" a donné une preuve de l'ancienneté du village. En faisant
des fouilles pour chercher de l'eau, on a découvert une cinquantaine de
monnaies du Moyen-âge, en argent : ce sont des petits " tournois"
de Louis IX et de Philippe III, des deniers du type christiana-religio,
du XIVème siècle, des deniers de Louis, Baron de Vaud (vers 1300) , des
deniers anonymes de Lausanne, de la même époque.
L'histoire proprement dite d'Arzier commence au XIVème siècle. En 1304,
les chartreux d'Oujon, dans le but d'attirer des habitants dans leurs domaines,
accordèrent de nombreuses franchises aux homme qui étaient venus se fixer
à Arzier et qui furent les premiers habitants de ce village.
Tandis que les riches monastères de St Oyens de Joux et de Romainmôtier
soumettaient leurs serfs à la taille et à la mainmorte, en échange de la
sécurité qu'ils leur donnaient, les chartreux d'Oujon déclarent aux premiers
habitants d'Arzier qu'ils les exemptent de toute taille.
Les terres qui sont concédées gratuitement aux nouveaux colons sont assujetties
à des censes legères; les corvées ne sont imposées que trois fois l'an.
Si l'un des habitants voulait ensuite se transpcrter dans un autre lieu,
en abandonnant son seigneur, il était libre de le faire. Dans ce cas, il
pouvait vendre à qui il voulait sa maison et ses champs, après, toutefois,
que le couvent ait prélevé la 3ème partie du prix des terres et le 13ème
denier sur les lods ( droit de mutation).
En échange de ces redevances, les nouveaux colons avaient non seulement
des terres à cultiver, mais encore l'usage des forêts et le pâturage de
la vaste étendue de montagnes dans le Jura.
Bientôt, les colons qui étaient venus se fixer à Arzier furent pourvus
d'une église et d'un curé. En 1306, Aymon du Quart, évêque de Genève, régla
les rapports entre ce curé et les paroissiens, ainsi que la fondation de
l'église du lieu, la construction de la cure et les revenus du dit curé.
Voici comment furent déterminés les bénéfices du curé: celui-ci aura une
prébende (revenu) de moine, le tiers de la dime des novales (terres nouvellement
défrichées), une réception (repas) de chaque habitant, 20 poses de terres
ou 30 de bois, à son choix. Le couvent aura droit de patronage sur l'église.
Les paroissiens construiront l'église et la cure et fourniront les cloches.
L'église fut dédiée à St Antoine; elle eut une certaine réputation dans
la contrée. Un acte nous montre un homme de Genolier jurant par les reliques
de Saint Antoine d'Arzier !
Après la conquête de 1536, LL.EE. de Berne s'emparèrent de toutes les
propriétés de la chartreuse d'Oujon. Ils en aliénèrent une partie, mais
gardèrent la seigneurie d'Arzier. Les habitants eurent plus d'une fois,
dès lors, à regretter le gouvernement paternel et bienveillant des chartreux.
Un siècle s'était à peine écoulé, en effet, que les habitants d'Arzier,
incapables de payer plus longtemps les dîmes et redevances dont ils étaient
chargés, laissaient leurs terres en friche et se trouvaient réduits à la
plus extrême pauvreté. Craignant alors de perdre tous ses revenus, le gouvernement
de Berne fit procéder à une enquête et se décida, en 1664, à adopter une
mesure exceptionnelle: il accorda à la commune et aux habitants d'Arzier
la seigneurie de leur village. La municipalité dut prendre l'engagement
de payer au château de Nyon toutes les redevances dont étaient chargées
les terres du territoire.
C'est de cet acte de 1664 que date la prospérité de la commune.
Arzier dépendait autrefois de la châtellerie de Nyon; il en fut séparé,
avec Le Muids, en 1657, et eut, dès lors, une justice particulière composée
du châtelain et de six assesseurs. Dès 1668, le même châtelain et le même
curial fonctionnent auprès des Cours de justice de St Cergue et d'Arzier.
La communauté était administrée par un Conseil de 8 membres nommés à vie
et pris par moitié à Arzier et au Muids; les gouverneurs étaient aussi
choisis alternativement dans chaque village.
Le Muids, écrit le Dictionnaire Historique vaudois, a une altitude moyenne
de 695m. La maison d'école est un bâtiment du XVllème siècle avec un curieux
clocheton (voir au chapitre des bâtiments).
En 1250 : "Au Muis, grangie deu Mois.
Le Muids est mentionné à cette date-là comme étant une grange dépendant du couvent d'Oujon. Les religieux possédaient un vivier sur le petit ruisseau voisin.